Sur Smashing Magazine : Responsive Webdesign – présent et futur de l’adaptation mobile
Après plusieurs mois de recherche sur le sujet et plusieurs relectures, mon article qui dresse l’état des lieux de ce qui est aujourd’hui faisable en terme de responsive webdesign et adaptation mobile, ce qu’il reste à creuser et améliorer et surtout ce que l’on pourra (peut-être) faire dans le futur est publié aujourd’hui sur Smashing Magazine.
Tout avait commencé en Octobre 2012, à Paris Web, au hasard d’une rencontre autour de la machine a café avec Vitaly Friedman. Après une petite discussion il m’a donné sa carte de visite et me mis au défis d’écrire pour Smashing Magazine. Challenge accepted. Plusieurs mois de recherche, de boulot intensif pas toujours facile sur les spécifications W3C en constante évolution, un brouillon de sommaire validé, 21 pages PDF plus loin et deux relectures, une ré-écriture d’une partie dont les specs avaient changées, et voilà donc mon article publié aujourd’hui :
The State Of Responsive Web Design
L’article est long, voir très long. Il faut dire que le sujet est vaste. Je souhaitais aborder plusieurs points du responsive webdesign, et pas uniquement me concentrer sur les banalités que l’on lit partout. Le but de l’article et la mission que Vitaly m’avait donnée : faire un état des lieux du domaine du responsive webdesign à un instant T. Voir ce qui fonctionne, plus ou moins bien, ce qui est faisable aujourd’hui, et ensuite voir plus loin dans le futur. Il y a pleins d’articles sur comment utiliser les media-queries, comme passer une mise en page de deux colonnes à une colonne etc., si vous souhaitez lire une introduction pour apprendre à vous servir des media-queries, ce n’est pas dans cet article que vous la trouverez. (vous pouvez toujours jeter un coup d’oeil à mon cours pour les masters par contre)
Pour cet article, nous voulions aller plus loin, et surtout mettre l’accent non seulement sur ce qui est possible aujourd’hui, mai surtout sur TOUT ce qui n’est pas encore possible, ce qui est difficile à faire, à optimiser. J’ai donc essayé de proposer un tour d’horizon de tout ce qui reste encore à faire : meilleur gestion des images, faciliter les changements de mise en page avec des systèmes plus « flexibles » que des flottants, mieux gérer les contenus complexes comme les formulaires, les tableaux, les maps, les navigations, les contenus tierces récupérés sur nos sites (comme les iframes et les vidéos). Pour tous ces « problèmes » sont proposées des débuts de piste de réponse, plus ou moins complètes, mais la solution parfaite n’existe pas encore. Une partie de l’article est également consacrée aux spécificités des terminaux, aux nouvelles media-queries pas encore finalisées avec un avant goût de CSS level 4 et aux APIs. Enfin l’article conclus sur les utilisateurs, la gestion des workflows, des rédacteurs de contenus et des CMSs qui eux aussi font aujourd’hui parti de tout ce qu’il faut prendre en compte lors de la création d’un site optimisé sur plusieurs supports.
La problématique du responsive est bien plus complexe que ce qu’on peut lire sur certains blogs qui essaient de nous faire croire qu’il suffit aujourd’hui, pour optimiser un site pour mobile, d’ajouter 2 media-queries pour l’iPhone et l’iPad et redimensionner toutes les image. Je n’ai pas la prétention de changer le monde, d’avoir la vérité absolue, dans cet article je souhaitais juste montrer au lecteur le reste de ce gigantesque iceberg dont les media-queries n’en sont que la surface. Le responsive webdesign reste une technique et une infime partie de ce qui est aujourd’hui appelé « Adaptive Webdesign« . Le but de l’article n’est pas non plus de décourager les gens qui optimisent des sites pour mobile, mais de mettre le doigt sur ce qui aujourd’hui pose problème, est bancal, pour ensemble, trouver une solutions à ces différents problèmes.